Dès l'annonce du rejet de la motion de censure, des manifestants se sont rassemblés un peu partout en France : 2.000 à Strasbourg, des centaines de personnes à Dijon, à Lyon ou encore à Bordeaux et à Paris, donnant lieu à 234 interpellations pour une manifestation qui n'avait pas été autorisée.
Jusque tard, ils ont frappé partout dans la capitale, brûlé quelques poubelles, joué à cache-cache avec les forces de l'ordre par petits groupes hyper mobiles. "On va essayer d'aller casser intelligemment, les endroits où ça touche, un endroit où si on va casser, ça va faire réagir", nous dit un manifestant. Quelques restes calcinés sèchent encore, une fumée âcre et moisie se dégage. À l'écart, une jeune manifestante nous explique "son courage".
"On ne se radicalise pas, on est juste courageux. On reste en fait, Macron pense qu'on va partir, qu'on va s'épuiser. On ne sera jamais épuisé, mais il faut juste être courageux. On n'est pas radicalisé, on est courageux et on reste", nous dit-elle. L'épais maillage policier a étouffé certains rassemblements, comme lundi en face des Invalides à Paris. Mais jusqu'à quand ?
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