Le droit de grève existe depuis 1964 et est pleinement reconnu dans la Constitution depuis 1946. Mais ce droit n'est pas absolu. Comme l'explique Jean-Philippe Delsol, président de l'IREF, l'Institut de Recherches Economiques et Fiscales au Figaro, ce droit est condamnable s'il dégénère en abus caractérisé. C'est-à-dire si une désorganisation de l'entreprise résulte de cette grève, et non pas seulement une désorganisation de la production. Dans d'autres pays le droit de grève est beaucoup plus encadré, voire même inexistant. Ce droit de grève représente une partie des valeurs démocratiques de la France, ce droit qui autorise les salariés à exprimer leur mécontentement. Pour Francette Popineau, secrétaire général du SNUipp-FSU, premier syndicat d'enseignants du primaire et de maternelle, ce droit de grève est primordial, "il intervient lorsque le dialogue social s'arrête." Mais certaines professions ne sont pas autorisées à manifester.
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