Quand une journaliste de RTL devient nail artist le temps d'une journée

Bienvenue dans le salon de Lili Creuk, nail artist installée dans le Sentier, à Paris. Les talents de cette jeune femme vont bien au-delà de la simple manucure : elle crée sur les ongles des œuvres d'art, que ce soit sur des ongles naturels ou sur des faux ongles.
"On peut tout faire", explique Lili Creuk. "Reproduire des tableaux, des pochettes d'album, des motifs, des portraits, mettre des fleurs séchées, des paillettes, des strass. Sur les faux ongles, il n'y a pas trop de limites, on va jusqu'au XXXL. C'est comme des petites toiles éphémères. J'ai une cliente qui est la femme d'un rappeur, et quand il a fait son Bercy je lui ai fait des ongles avec sa tête", confie la nail artist.

"Le métier de base, c'est prothésiste ongulaire. Je sais fabriquer des faux ongles, et je me suis spécialisée dans le nail art. Le problème, en France, c'est que ce n'est pas règlementé. Mon frère peut aller demain se déclarer prothésiste ongulaire  à la chambre des métiers sans avoir fait aucune formation", déplore Lili Creuk qui ajoute : "Il y a des gens qui font un peu n'importe quoi. Moi je trouve ça un peu dommage". 

Elle, elle stérilise tout son matériel chaque nuit, avec un nettoyeur ultrasons. Et pour éviter les infections, elle travaille avec des gants. "En France, on n'est pas du tout obligés de faire ça, c'est dommage", conclut-elle.

C'est l'heure de passer à la pratique : repousser les cuticules, poncer la surface de l'ongle très légèrement pour que le vernis adhère, poser le vernis... Lili Creuk me montre, en me faisant un joli RTL rouge et blanc sur le majeur. Arrive ensuite mon cobaye : ma collègue du service police-justice Cindy Hubert.