Dans la Marne, certains agriculteurs cultivent de la luzerne, qui sert de protéines pour le bétail. Normalement, elle est coupée avant d'être en fleurs. Eh bien là, ils la laissent fleurir dans des endroits du champs. Ils laissent pousser des bandes de 3 mètres de large, ce qui permet de nourrir le abeilles.
Ces agriculteurs ont installé des ruches au plus près de la luzerne en fleurs. Ils ont constaté une production de miel plus importante, et une mortalité d'abeilles plus faible. Regroupés dans l'association "Symbiose pour la biodiversité", ces agriculteurs ont aussi replanté des kilomètres de haies pour que la faune puisse trouver à manger.
Ils ont travaillé avec RTE, qui gère le réseau électrique. Au pied des pylônes de ligne à haute tension, il y a 100 m² inutiles. Les agriculteurs ont donc décidé de faire pousser des plantes pour les insectes, des arbustes, des noisetiers, qu'ils entretiennent. Depuis qu'ils reconstituent ces couloirs écologiques au milieu de leurs cultures, ils ont observé des couples de perdrix plus nombreux, des coccinelles.
Et puis, ils travaillent sur la réduction des pesticides dans les vignes de Champagne, des viticulteurs réussissent à se passer de glyphosate en laissant pousser de l'herbe entre les rangées puis en désherbant a la machine. Le long des vignobles, on voit maintenant de grands buissons de fleurs qui abritent des insectes auxiliaires, c'est-à-dire qui mangent les parasites de la vigne et remplacent ainsi les insecticides.