2 min de lecture
Joëlle Ceccaldi-Raynaud à La Défense le 4 décembre 2009 (archive).
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
À quelques minutes de Levallois, fief incontesté des Balkany, une autre
baronnie des Hauts-de-Seine commence à se démarquer par les frasques de son
édile. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la maire de la commune de banlieue parisienne,
est aujourd'hui accusée d'avoir piétonnisé un pâté de maisons de sa commune où
sa fille vient d'acheter une maison.
Sur son blog, le conseiller municipal d'opposition Christophe Grébert
(MoDem) souligne qu'une rue rendue piétonne dans le centre de la ville comporte
des bacs pour accueillir de la végétation identiques à ceux que l'on retrouvent
dans celle où habite la maire de la ville. Selon cet élu, qui se présente comme
un lanceur d'alerte, le réaménagement du quartier avait déjà été décidé par la
municipalité sans consultation des riverains. Des travaux auraient été faits
dans des rues dont les trottoirs et la chaussée venaient pourtant d'être
refaits.
"On a proposé la piétonnisation de certaines rues depuis de nombreuses années", concède Christophe Grébert, contacté par RTL.fr, "mais la circulation a été coupée dans des rues résidentielles et non pas commerçantes." Selon cet élu, ces travaux ont été entrepris dans des rues qui avaient été rénovées à plusieurs reprises peu de temps auparavant, et ils génèrent aujourd'hui de nombreux problèmes de circulation.
Pour Christophe Grébert, la piétonnisation de ce quartier a été entreprise pour satisfaire la demande de la fille de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui a fait l'acquisition d'un immeuble estimé à 1 millions d'euros. Contacté à plusieurs reprises par RTL.fr, la maire de Puteaux n'a pas souhaité donner plus d'explications sur cette affaire.
Ce n'est la première fois que la mairie de Puteaux fait des vagues. Après avoir offert des cartables "genrés" aux élèves de sa ville à la rentrée scolaire, la maire de Puteaux avait déjà été accusée de clientélisme lorsque Metronews avait révélé qu'elle offrait chaque année des cadeaux aux personnes âgées de sa ville.
En octobre, c'est le site d'investigation Mediapart qui accusait Joëlle Ceccaldi-Raynaud d'avoir caché 102 lingots d'or et 865.300 euros en liquide sur un compte au Luxembourg, entre 2008 et 2009. Un petit trésor estimé à 2,86 millions d'euros qui pourrait être lié à des soupçons de pots-de-vin dans l'attribution d'un marché public à la Défense en 2001.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte