INVITÉE RTL - Uniforme à l'école : un "impact probable sur l'autorité", selon la maire de Puteaux

La France va-t-elle revenir au port de l'uniforme à l'école ? Gabriel Attal, le ministre de l'Éducation nationale, a annoncé vouloir lancer une expérimentation de grande ampleur. Parmi les villes volontaires, Puteaux, dans les Hauts-de-Seine.

Des enfants devant une école à Paris, le 26 avril 2021

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

UNIFORMES A L'ÉCOLE - Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, est l'invitée de RTL Midi

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Gabriel Attal est partagé sur l'uniforme à l'école. C'est pourquoi le ministre de l'Éducation nationale a annoncé mercredi 6 décembre sur Franceinfo "une expérimentation d'ampleur avec un certain nombre d'établissements dans des collectivités différentes qui expérimenteront l'uniforme à grande échelle".

À Puteaux (Hauts-de-Seine), trois établissements seront concernés en mars 2024 - un quatrième en septembre - soit environ 1.000 élèves. "C'est une très bonne idée, j'y suis très favorable. L'uniforme instaure une rigueur, il permet à l'élève d'être plus conditionné au travail, aux devoirs, à la discipline, à la hiérarchie et à la réussite", explique la maire (LR) Joëlle Ceccaldi-Raynaud au micro de RTL.

"Je pense que c'est aussi un outil pédagogique à part entière qui pourrait régler bien des problèmes. Cela aura un impact probablement sur l'autorité à l'école, sur le harcèlement scolaire, sur les questions de laïcité", se félicite l'édile. Et réduira par ailleurs "les écarts entre les classes sociales [...] C'est loin d'être un cache-misère".

Pour l'instant, la mesure testée ne devrait rien coûter aux familles. Ce que confirme Joëlle Ceccaldi-Raynaud, qui semble conquise par Gabriel Attal. "Je suis ravie d'avoir enfin un jeune et actif ministre de l'Éducation nationale."

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