Psychiatrie : "Derrière le fait divers il y a des gens en souffrance", explique sur RTL le journaliste Valentin Gendrot
Valentin Gendrot, journaliste connu pour ses infiltrations sort sa nouvelle enquête, "L'I3P infiltrée", une plongée au cœur de l'infirmerie psychiatrique de la police parisienne.
Le grand public le connaît surtout pour son précédent livre, pour lequel il s'était glissé dans l'uniforme d'un policier parisien. Le journaliste Valentin Gendrot sort son nouvel opus chez Albin Michel, L'I3P infiltrée. Son enquête consacrée à l'infirmerie psychiatrique de la police parisienne (l'I3P), que l'on connaît très peu.
Un organisme chargé de décider si une personne arrêtée présentant des troubles mentaux sera hospitalisée, ou placée en garde à vue. Une véritable "gare de triage", comme il l'a expliqué au micro de RTL ce vendredi 14 octobre. Car cette fois, Valentin Gendrot a endossé le rôle d'un décisionnaire, chargé de conduire les interpellés à l'hôpital.
De "Vive le Diable !" à "C'est la gestapo", le journaliste infiltré aura tout entendu. "C'est des coups sur les portes, des plateaux repas qui volent dans les chambres", s'est souvenu Valentin Gendrot, détaillant cet "univers extrêmement particulier" qu'est l'I3P. Une structure à mi-chemin "entre le carcéral et le médical", qui pose la question plus générale de la gestion de la psychiatrie en France.
"La majorité des personnes hospitalisées en psychiatrie sont des gens qui ont peur, on en parle pas", a-t-il aussi constaté. "Derrière le fait divers il y a toujours des gens avant tout en souffrance", rappelle Valentin Gendrot.
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