Une "petite phrase anodine qui ne l'est pas tant" ... On commence tout de suite avec Marlène Schiappa, alors ministre chargée de la Citoyenneté, Grand Prix 2021. La politicienne a été récompensée pour cette phrase, prononcée chez nos confrères de Radio J en décembre 2020 : "On ne va pas interdire les plans à trois".
Le deuxième moment choisi, c’est le mythique barbarisme de Ségolène Royal. Pourtant, tout avait bien commencé pour la socialiste. Nous sommes en janvier 2007, la candidate à l'élection présidentielle se rend à Pékin à l’invitation du Parti Communiste chinois.
La première étape, la Grande Muraille de Chine. Emmitouflée, dans un froid polaire, la langue de Ségolène Royal fourche : "Comme le disent les Chinois : qui n’est pas venu sur la Grande muraille n’est pas un brave, et qui vient sur la Grande muraille conquiert la bravitude".
Mais la palme est remise à Laurent Fabius, qui réalise un magnifique doublé. En 2011, il a remporté le grand prix Presse Club pour cette magnifique sortie : "Mitterrand est aujourd’hui adulé, mais il a été l’homme le plus détesté de France. Ce qui laisse pas mal d’espoir pour beaucoup d’entre nous".
Phrase qu’il a commentée auprès de notre confrère Lionel Top : " Cette phrase, elle est de moins en moins vraie, parce qu'on pourrait penser qu'elle s'applique à moi. Mais j'ai noté que moins je suis candidat à l'élection présidentielle, plus les dirigeants socialistes m'adorent".
Un joli trait d’esprit tout ce qu’il y a de plus volontaire, cette fois-ci. Laurent Fabius regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas plus en France dans le monde politique, sans doute, explique-t-il, parce qu’il n’y a pas d’épreuve d’humour à l’ENA.
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