"La primaire écologiste n’intéresse personne, si l’on excepte François Hollande qui espère bien que le candidat ou la candidate verte n’obtiendra pas les 500 signatures d’élus nécessaires pour se présenter à la présidentielle", décrypte Nicolas Domenach. Une situation qu'il juge "fort possible, car le parti écologiste est dans les choux". "Il ne reste plus grand monde chez les Verts, alors même que l’écologie s’est affirmée ces dernières années comme une préoccupation première et alors que le 'greenwashing' explose", constate le journaliste. Que cache ce terme ? "C'est un ripolinage en vert, un vernissage écologique de surface pour rendre plus avenantes des stratégies industrielles ou des politiques toxiques", explique-t-il, citant le pétrolier Total, le semencier Monsanto ou "le très nucléaire" EDF.
À ses yeux, "ce ripolinage en vert des discours et du marketing montre que les écologistes ont gagné sur le constat - oui, il faut sauver la Terre -, mais ils ont perdu la bataille du changement, en grande partie à cause de leur sectarisme gauchiste et parce qu’ils ont laissé tomber l’écologie". Et le journaliste de faire une suggestion : "Que Cécile Duflot et compagnie fassent eux-mêmes du greenwashing. Et mieux encore, ça serait dingue si le parti écologiste refaisait de l’écologie".
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