Après la grève du jeudi 19 janvier, la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites a lieu ce mardi 31 janvier. Mais pourquoi les syndicats choisissent-ils ces deux jours de la semaine ?
Tout simplement parce que la veille d'une grève, les responsables syndicaux se réunissent pour discuter des derniers détails comme par exemple du service d'ordre qui encadrera la manifestation. Les deux jours du week-end sont souvent exclus, car consacrés au repos ou bien aux manifestations politiques. D'autant plus que les marches syndicales ont plus d'impact un jeudi plutôt qu'un dimanche. Le mercredi est, lui aussi, écarté étant donné que c'est le jour des enfants et donc de nombreux salariés ne sont pas disponibles pour faire grève.
Quant au lundi, certains salariés ont posé leur journée pour prolonger leur weekend de 3 jours. Mais aussi, car les syndicats ont l'habitude de tenir une "veillée d'armes" la veille d'une manifestation.
Qu'en est-il du vendredi ? Là aussi, comme le lundi, il s'agit fréquemment d'un jour posé, synonyme de RTT pour les syndicats. Mais c'est aussi parce que si la grève est reconductible - c'est-à-dire qu'elle est suivie d'une journée d'action le lendemain, les salariés ne se verront retirer que deux jours de salaires si elle commence le jeudi, contre quatre jours si elle commence le vendredi et qu'elle se termine le lundi.
Le mardi et le jeudi sont ainsi les deux seuls jours qui remplissent toutes les conditions nécessaires à une mobilisation massive.
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