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Pollution : le nombre de morts prématurés en baisse en Europe
Dans les années 90, on mourrait davantage prématurément à cause de la pollution. Cependant, celle-ci reste forte aujourd'hui, selon l'agence européenne.
Un pic de pollution aux particules fines à Paris (illustration)
Crédit : Thomas COEX / AFP
238.000 morts prématurés, c'est le coût humain de la pollution de l'air dans l'Union européenne en 2020. Le chiffre brut a de quoi alarmer, même s'il a beaucoup baissé en 30 ans. Il y avait un million de personnes en Europe qui mourraient prématurément à cause de la pollution dans les années 90, donc, le chiffre a été divisé par quatre.
Quand on parle de décès prématurés, c'est que la pollution aggrave certaines pathologies pulmonaires, cardiaques. Donc l'espérance de vie de ces personnes est réduite de 6 à 8 mois en moyenne. Il y a eu des progrès grâce surtout aux réglementations, aux normes. Les cheminées d'usine émettent 80% de soufre en moins qu'il y a 20 ans. Une voiture neuve pollue 20 fois moins qu'une voiture des années 2000. Mais malgré tout cela, la pollution reste forte, estime l'agence européenne.
L'objectif de Bruxelles est qu'en 2050, le niveau de pollution ne soit plus du tout nocif pour la santé. Cela passera par l'interdiction progressive dans les villes des voitures à essence ou diesel, l'interdiction du chauffage au fioul, du charbon pour les industries, ça reposera aussi beaucoup sur l'électrique et l'hydrogène. Nos vies ont déjà changé, mais ce n'est qu'un début.
