Pollution : la circulation différenciée en place dès mercredi à Paris et banlieue
La pollution à l'ozone à Paris et banlieue connait un pic. La circulation alternée est mise en place. Seuls les véhicules ayant une vignette Crit'Air 0, 1 et 2 pourront circuler dans la capitale ce mercredi 26 juin.
Face à la montée du taux d'ozone en région parisienne, le gouvernement a décidé que la circulation différenciée devrait être mise en place de façon "beaucoup plus rapide" qu'auparavant et que davantage de véhicules se verraient interdire de circuler dans la métropole les jours de forte pollution.
Selon Le Parisien, la préfecture de police de Paris, avec l'aval du ministère de la Transition écologique, va annoncer la mise en place de la circulation différenciée dès ce mercredi 26 juin. Ne pourront circuler que les véhicules avec une vignette Crit'Air 0, 1 et 2.
L'accès avait été interdit uniquement aux voitures diesel antérieures à 2005 et aux voitures à essence antérieures à 1997 lors des précédents pics de pollution. Dorénavant, s'y ajoute les vignettes Crit'air 3, qui correspondent aux voitures diesel antérieures à fin 2010 et aux voitures essence antérieures à fin 2005.
Une conséquence de la chaleur
Airparif avait annoncé que le seuil d'information pour la pollution à l'ozone devait être dépassé ce mercredi 26 juin en Ile-de-France. Ce seuil est atteint lorsque l'ozone atteint 180 microgrammes par mètre cube sur une heure, tandis que le seuil d'alerte est fixé à 240 µg par m3.
Cette pollution est liée à la vague de chaleur qui frappe la France cette semaine. En effet, par réaction chimique des polluants à la chaleur, les températures élevées entraînent une augmentation du taux d'ozone. Ce gaz peut provoquer des maux de tête ainsi que des picotements aux yeux. Il est aussi mauvais pour l'appareil respiratoire.
Une circulation différenciée plus systématique
Le "nouveau dispositif" annoncé par François de Rugy, en préparation avant la survenue de cette canicule, prévoit que la circulation différenciée sera désormais déclenchée "automatiquement" si le seuil d'information sur un polluant est dépassé pendant deux jours au moins, ou dès que le seuil d'alerte est atteint.
Son déclenchement n'était pas obligatoire jusqu'alors et il était laissé à l'appréciation des préfets. Ce que déplorait de façon persistante la maire PS de Paris Anne Hidalgo qui réclamait une plus grande réactivité aux épisodes de pollution.
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