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PMA : "Il y a une marchandisation importante", déplore René Frydman

INVITÉ RTL - Le professeur René Frydman, considéré comme le "père" de l'assistance médicale à la procréation en France, évoque une véritable évolution "médicale" mais surtout "sociétale".

René Frydman, invité de RTL le 26 octobre 2017

Crédit : Camille Kaelblen / RTLnet

Professeur René Frydman : "Aujourd'hui, il y a une marchandisation importante de la PMA"

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Claire Gaveau

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C'est un débat qui ne cesse de revenir sur le devant de la scène. Et derrière Emmanuel Macron, le gouvernement envisage d'ouvrir la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Une volonté également partagée par René Frydman, considéré comme le père du premier "bébé éprouvette" en France. "C'est le chemin d'une société qui débutait avec un point de vue médical il y a 35 ans (...) Mais aujourd'hui se posent un certain nombre de questions qui passent du médical au sociétal. C'est l'évolution que l'on est en train de vivre", explique-t-il.

Selon lui, cette évolution des pensées a eu lieu en même temps que celle de la société. "Une femme désire un enfant beaucoup plus tard aujourd'hui qu'à 30 ans et on arrive à un âge où l'infertilité s'installe. C'est le point de bascule", lance-t-il. Une femme de 45 ans aura beaucoup de difficultés à être enceinte, donc si on a un recours à un don d'ovocyte, il y a une réponse sociétale".

Et certaines femmes n'hésitent pas à passer les frontières de l'hexagone pour assouvir leur désir d'enfant. De quoi développer un véritable marché de la PMA à l'étranger. "Il y a une marchandisation importante de la PMA et même une marchandisation du corps... Tout s'achète", regrette René Frydman. Opposé à cela, le professeur réclame alors un marché réglementé en France car "il y a une opprobre, une crainte que cela dérive". 

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