Sur les 81.000 "gilets jaunes" qui ont manifesté ce samedi 24 novembre dans tous le pays, 8.000 se sont mobilisés à Paris, selon les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur. Parmi eux se trouvait Bastien, un enseignant.
"On est allés au Champs-de-Mars, il n'y avait pas grand-monde. On s'est concertés pour savoir ce qu'on faisait. La décision a été prise de monter sur les Champs-Élysées mais de manière pacifique", a-t-il expliqué au micro de RTL.
"Arrivés sur place, on a constaté ce qu'il se passait. On est restés sur le côté parce qu'on ne voulait pas participer aux événements", a-t-il poursuivi, évoquant les heurts entre casseurs et membres des forces de l'ordre.
La foule, qui tentait de pénétrer dans un périmètre interdit d'accès incluant notamment les abords de l'Élysée, la partie basse des Champs-Élysées et la place de la Concorde, a en effet été dispersée par des tirs de gaz lacrymogènes et un engin lanceur d'eau. "C'est dommage, ce n'est pas du tout ce qu'on souhaite et on ne va retenir que ça, a déploré l'enseignant. "Et on est une large majorité à penser comme moi aujourd'hui", a-t-il ajouté.
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