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Philippe Caverivière : "En 2007, est-ce que Nicolas Sarkozy avait vraiment besoin de financements libyens pour battre Ségolène Royal ?"
Dans sa chronique, lundi 29 septembre, Philippe Caverivière est revenu sur la condamnation pour association de malfaiteurs de Nicolas Sarkozy.
Philippe Caverivière
Crédit : RTL
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Quatre jours après la condamnation, pour association de malfaiteurs, à cinq ans d'emprisonnement, dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007, Philippe Caverivière est revenu sur le rôle du Parquet national financier (PNF), qui est "fait pour déplaire", selon Jean-François Bohnert, procureur de la République financier et chef du PNF.
"Et je peux vous dire que du côté de Neuilly, c'est une totale réussite !", a plaisanté l'humoriste. "J'ai fait un petit sondage auprès des clans Fillon, Sarkozy, Cahuzac. Pour eux, le PNF, c'est les Rolling Stones des emmerdeurs. En plus jeune ! En moins rock, mais plus jeune."
Depuis sa création, il y a dix ans, le PNF a récupéré un peu plus de 12 milliards d'euros. "Bayrou, lui, voulait économiser 44 milliards d'euros en un an", poursuit Philippe Caverivière, qui attaque alors Jean-François Bohnert : "Alors, ça fait quoi d'être moins ambitieux que Bayrou ? Ou moins efficace ?".
Puis, il est revenu sur l'affaire. "On imagine le choc pour le clan Sarkozy, qui a déclaré être tombé de haut. Déjà, première déclaration mensongère : c'est pas si haut, 1,65 m", a raillé le chroniqueur, qui avoue avoir trouvé ça "ridicule" d'avoir magouillé : "Parce que la présidentielle 2007, c'était face à Ségolène Royal. Est-ce qu'il y avait vraiment besoin de financements libyens pour la battre ? Est-ce qu'il y avait besoin d'un financement tout court ?".
"2012, il y a l'affaire Bygmalion. Bon, il dépense 43 millions d'euros, c'est le double autorisé. Mais je dis qu'il faut le laisser tranquille, parce qu'il était en compétition avec Hollande. Il triche, il perd. Est-ce que tu n'es pas assez humilié comme ça ?", se questionne-t-il pour terminer.
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