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Périphérique à 50 km/h : Pécresse balaie la mesure d’Hidalgo et propose une alternative

Jugeant inefficace l'abaissement de la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h, la région Île-de-France présidée par Valérie Pécresse a adopté une motion de rejet du projet établi par la mairie de Paris.

Le périphérique parisien (illustration)

Crédit : THOMAS COEX / AFP

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Le projet de limitation de la vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h ne fait pas l'unanimité parmi ses usagers. Le constat est d'ailleurs le même auprès de la région Île-de-France qui a adopté mercredi 11 septembre une motion appelant la maire de Paris, Anne Hidalgo, à renoncer à son projet.

Anne Hidalgo l'avait déjà annoncé à plusieurs reprises. La vitesse sur le périphérique parisien, initialement limitée à 70 km/h, sera abaissée à 50 km/h à partir du 1er octobre. Une mesure jugée "unilatérale, anti-sociale et inefficace" par la région Île-de-France, présidée par Valérie Pécresse.

Les élus de la région et Valérie Pécresse étaient réunis pour voter la stratégie d'aménagement du territoire jusqu'en 2040. Devant eux, elle a plaidé l'abandon du projet d'abaissement de la vitesse "au profit de la pose d'enrobés phoniques neufs", jugés plus efficaces pour réduire les nuisances sonores. Un enrobé phonique est une couche de roulement très mince qui assure le confort phonique.

La région prête à financer de moitié son projet alternatif

La collectivité territoriale, qui souhaite "se voir transférer la compétence de gestion" du périphérique, jusqu'ici sous la main de la mairie de Paris, a annoncé être prête à financer à hauteur de "50%" son projet alternatif d'enrobés phoniques neufs.

Pour Valérie Pécresse, la limitation de vitesse à 50 km/h sur l'axe routier est une "mesure anti-sociale" car il est "emprunté quotidiennement par plus de 1 million de véhicules, avec 40% de trajets effectués de banlieue à banlieue et 80% d'usagers non-parisiens".

La présidente de la région Île-de-France estime en outre que le projet municipal va surtout gêner "les travailleurs de la nuit, les travailleurs en horaires décalés, les travailleurs les plus modestes, ceux qui n'ont pas le choix et qui doivent prendre la voiture".

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