Dans le sillage de l'attentat de Barcelone, qui a coûté la vie à 13 morts et blessé plus de 50 personnes, la question du retour des djihadistes européens de la zone irako-syrienne s'impose de nouveau. Ils seraient entre 1 200 et 3 000 à revenir en quelques mois : des hommes, des femmes des enfants, des mineurs. Certains seraient même nés là-bas, sous la coupe de l’organisation de l'État islamique.
La France dispose-t-elle des arsenaux policier, judiciaire et carcéral suffisants pour gérer ces djihadistes sur le retour ? Pour Hélène Pilichowski, la "vraie question" se situe ailleurs. "On a tellement vu de documentaires et de récits de ce qui se passait là-bas et des souffrances de ceux qui étaient partis, probablement plein d'illusions" que pour elle, il faut avant tout se demander s'ils "voulaient être actifs, une fois rentrés ?"
Au sujet des enfants de djihadistes, Élisabeth Lévy, propose de faire "comme toujours". "Quand les parents, sont incapables ou sont empêchés, les services de l'État doivent les prendre en charge", avance-t-elle, avant de réactiver le vieux débat de la déchéance de nationalité.
On refait le monde avec :
Hélène Pilichowski, journaliste
Didier Testot, fondateur de La Bourse et la Vie
Élisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur
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