Cette année encore, les églises vont faire l'objet d'une surveillance toute particulière. Comme en 2015, tous les préfets ont reçu début décembre un télégramme du ministère de l'Intérieur leur demandant de prendre contact avec les représentants des cultes chrétiens pour assurer la sécurité des "rassemblements et offices de Noël", "qui pourraient constituer des cibles à la symbolique forte", rapporte le journal Le Figaro. En tout, ce sont plus de 91.000 policiers, gendarmes et militaires qui seront mobilisés ce week-end, a annoncé le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux vendredi 23 décembre. L'an dernier, les effectifs étaient tout de même plus importants puisque 120.000 hommes et femmes avaient été mobilisés un mois et demi après les attentats de Paris.
Malgré un dispositif important, impossible de sécuriser les 45.000 églises de France. Ce week-end de Noël, 2.391 sites chrétiens, dont 1.117 pour l'Île-de-France, font l'objet d'une surveillance particulière, selon le ministère de l'Intérieur. En un an seulement, ce chiffre a presque doublé, puisque fin 2015, 1.236 églises seulement étaient concernées.
"Cette liste a été allongée et déterminée en fonction des emplacements, de la symbolique et du taux de fréquentation des églises concernées", explique Mgr Ribadeau, secrétaire général et porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF), au Figaro. Elles sont la plupart du temps surveillées par des patrouilles mobiles, assurées par des militaires de l'opération Sentinelle, des gendarmes ou des policiers.
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