C’est une conséquence inattendue du réchauffement climatique. La comédie les Bronzés font du ski pourrait devenir un film de science-fiction. En effet, au début du mois de novembre, l’association des domaines skiables de France a sonné la mobilisation générale.
En première ligne face au réchauffement climatique : la hausse des températures et la fonte des glaciers menaceraient les 120.000 emplois dépendant du secteur de la montagne et de la fameuse phrase "mais où est-ce que j’ai mis mon forfait moi ?".
Selon une étude scientifique publiée en avril dernier, après 2050, aucune station française ne serait en capacité à offrir du ski sans neige de culture. Oui, il y a de la neige actuellement mais ensuite ? Beaucoup de critères polluant entrent en jeu. Par exemple, les voitures individuelles qui bravent les pentes jusqu’à la station : privilégier les transports en commun serait préférable. C’est contraignant, mais c’est un geste qui pourrait avoir un impact rapide.
Les stations réfléchissent aux problèmes climatiques mais les professionnels ont mis un peu de temps à comprendre que le futur ressemblerait à une piste noire. En 2011, la Cour des comptes encourageait les 350 stations de skis françaises à privilégier le développement durable.
En
2018, les Sages de la rue Cambon réitèrent leur avertissement et dénoncent une
vision à court terme, traduction : mettre son destin entre les mains des
canons à neige ne réglera pas la situation. C’est tellement gourmand en eau
qu’il faudrait mieux s’acheter de la peinture et peindre les pentes en blanc.
Il y a toute une
économie à revoir. On parle de diversification des activités. Que les séjours
en montagne soient moins sportifs et plus bien-être, balade, jacuzzi,
raclette. D’autres font le pari que l’avenir peut encore sourire comme la
station de Serre Chevalier. Elle a décidé de produire une partie de son
électricité grâce à des panneaux photovoltaïques, des mini-éoliennes et des
canalisations d’eau. Coût de l’opération ? 3 millions d’euros. D’ici la moitié
du siècle, il faudra choisir entre un deux-pièces à Paris ou une première
étoile.
Dès lors qu'au moins la moitié des produits qu'ils achètent pour confectionner les plats de leur carte sont biologiques, les restaurants pourront arborer ainsi le logo "AB". Seul 2,6 % des approvisionnements des établissements de la restauration commerciale ou "hors foyer" sont bio alors que le mieux manger est plébiscité. À suivre à partir du 1er janvier.
La Côte-d'Ivoire va planter un million d'arbres. L’ambassadeur de cette opération est l'ancien footballeur Didier Drogba. Il a lancé ce week-end une opération massive de plantation d’arbres car la Côte-d’Ivoire a vu ses forêts ravagées par la plantation de cacao depuis les années 60, il n’y en a presque plus. L’année prochaine une réunion devrait permettre de lever un milliard d’euros pour cette réhabilitation forestière. En ce moment on plante des arbres partout, le prochain transport en commun ce sera la tyrolienne.
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