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Nadia était l'invitée de Faustine Bollaert ce mardi 2 décembre 2025
Crédit : RTL
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Nadia a vécu un cauchemar éveillé. Découvrant un matin, que des punaises de lit se sont invitées dans son logement, elle s'en remet à un spécialiste de la désinfection. Pensant bien faire, elle comprend vite qu'elle s'est précipitée. Son ennemi numéro 1 n'est plus les nuisibles mais les produits toxiques. Au micro de Faustine Bollaert, elle raconte cette semaine qu'elle n'oubliera sans doute jamais : de la désinfection manquée, à la réhabilitation pénible de son logement.
Les premiers signaux d'infestation aux punaises de lit sont survenus un dimanche matin. "Mon fils se lève et me dit : 'Maman, ça m'a gratté toute la nuit, j'ai pas bien dormi'. En inspectant les boutons de son enfant, "quatre ou cinq piqûres alignées" la mère de famille est prise d'un mauvais pressentiment : "j'ai l'impression que je sais ce que c'est". Le contexte ne joue pas en sa faveur. Quatre jours plus tôt, le mercredi, elle avait été alertée par le centre de loisir où jouent ses fils sur la présence de ces nuisibles, extrêmement invasifs. Une peur donc bien installée, accentuée par le matraquage médiatique sur ce sujet.
Si elle ne trouve pas immédiatement des traces de punaises de lit, Nadia décide de diffuser de la vapeur chaude sur les endroits à risque, par précaution. Puis, elle contacte un expert spécialisé dans l'extermination des nuisibles. Le lundi matin, un professionnel est déjà chez elle. Après une brève inspection, il confirme ses soupçons : des punaises de lit se sont bien invitées dans son logement. Sans perdre de temps, un devis est signé, et l'homme entame le traitement chimique. Mais après la première salve d'insecticide, Nadia, s'étant informée sur Internet insiste pour qu'il ajoute un deuxième traitement au fumigène. L'expert le lui déconseille fortement, puis cède, sous la pression.
"Mon cauchemar, il a démarré à ce moment-là", s'étrangle Nadia. Pensant retrouver son logement, 4 heures après l'intervention, comme le lui a indiqué le professionnel, la mère de famille déchante dès qu'elle passe le seuil de la porte. "J'ai été incapable de respirer, j'ai ouvert la porte de chez moi, j'ai été prise à la gorge, prise aux yeux. Je suis rentrée en apnée, j'ai ouvert les fenêtres et je me suis dit : 'Mais ce monsieur m'a dit de faire entrer mes enfants, là, ce soir et de les faire dormir dans cette maison'. C'était irrespirable", se souvient-elle.
Seule, avec deux enfants en bas-âge, Nadia a dû chercher un logement d'urgence. "J'ai eu la chance de trouver deux mamans, deux amies qui m'ont hébergée à la maison avec mes enfants". Dans cette situation critique, son travail l'a bien aidée : "je suis coach en rangement. J'aide les femmes à désencombrer leur maison". Pour réhabiliter son logement, la mère de famille travaille d'arrache-pied. 10 heures par jour pendant 8 jours, elle lessive les murs, lave le textile, débarrasse ce qui est trop contaminé. Jusqu'à ce que l'appartement soit de nouveau habitable, permettant à la famille de retrouver leur appartement.
De cette histoire, Nadia a tiré un enseignement : "J'aurais dû être plus modérée. Moi, j'aimerais vraiment passer le message que ça ne sert à rien de paniquer dans les premières heures. Il faut garder sa raison. Il faut se poser, se demander : 'Qu'est-ce que je peux faire ? Quel est mon budget aussi ? Parce qu'il y a des traitements qui sont plus chers, qui sont moins chimiques'. Et moi, je n'ai pas réfléchi à tout ça", conclut-elle.
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