"Je suis en effet malade, c'est difficile", résume Max Gallo sur RTL. Celui qui sort son nouveau livre le 4 juin, Dieu Le Veut aux éditions XO, souffre de la maladie de Parkinson, ce qui l'a empêché d'assister à la cérémonie au Panthéon mercredi 27 mai.
Je ne suis pas le premier, parmi les écrivains, à avoir connu cette maladie
Max Gallo
L'écrivain déplore surtout l'absence de liberté qui survient avec la maladie. "C'est une sensation qui s'efface puisque vous n'êtes plus libre, vous êtes obligé d'être assis d'une certaine façon, de vous lever en faisant attention de ne pas vous prendre le pied dans le tapis", déplore-t-il. Ce dernier était un grand marcheur, également adorateur de vélo. "C'était un plaisir essentiel et un sentiment d'indépendance", exprime-t-il.
Pour autant, la maladie ne l'empêche pas de continuer à écrire. "Je viens de sortir deux livres, je pense que je sortirai encore un livre d'ici la fin de l'année. Je ne suis pas le premier, parmi les écrivains, à avoir connu cette maladie", résume l'ancien député.
On se croit immortel, en fait on ne l'est pas
Max Gallo
Il revient aussi sur son rapport à la mort. "On se croit immortel, en fait on ne l'est pas. La découverte de la non immortalité est évidemment une surprise difficile à rejeter", dit l'académicien. Une découverte qui le fait également réfléchir sur le suicide. Même s'il ne le prêche pas, il explique que "nous avons toujours la liberté d'en finir avec nous-mêmes". Une liberté qui nous serait "donnée, même si elle est difficile à conquérir".
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