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Des hydrocarbures s'écoulent sur la côte sud-est de l'île Maurice.
Crédit : Handout / Satellite image ©2020 Maxar Technologies / AFP
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L'Île Maurice s'attend au pire. Depuis 3 semaines, un navire japonais s'est échoué au large des côtes. Plus de 1.000 tonnes de carburant se sont déjà échappées. Le bateau menace de se fissurer en deux.
"Le bateau continue à se fissurer, ce n'est qu'une question d'heure pour qu'il se casse en deux et libère sa cargaison de pétrole", déplore sur RTL l'océanographe Vassen Kauppaymuthoo. "Les autorités ont commencé les opérations de pompage. Il doit rester environ 800 tonnes d'huile lourde dans les deux cuves. Il y a aussi 200 tonnes de diesel et 90 tonnes de lubrifiant pétrolier pour les moteurs. Même si tout le pétrole est pompé, il restera toujours un fond de cuve plus les deux autres produits pétroliers qui risquent de s'échapper dans le lagon et créer une deuxième marée noire à Maurice", ajoute-t-il.
Sur la côte sud-est, il s'agit de l'un des sites les plus beaux et sensibles. "C'est une côte où l'on retrouve le parc marin de Blue Bay avec un corail qui a plus de mille ans et des espèces de poissons endémiques. On y retrouve aussi l'île aux Aigrettes qui est sujette à un exercice de conservation et la zone humide de pointe d'Esny", poursuit-il. "Trois zones extrêmement sensibles plus un lagon extrêmement riche (...). Beaucoup de biodiversité menacée et qui sera abîmée de façon irrémédiable dû à ce déversement", précise l'océanographe.
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