À deux jours de Mardi Gras, de nombreux carnavals ont déjà eu lieu à travers l'Hexagone : Nice, Menton, Granville, Dunkerque... Ce dimanche 2 mars, la fête bat son plein à Bailleul (Nord). Dans cette petite ville d'à peine 15 000 habitants, le carnaval existe depuis 1852 et attire, chaque année, près de 20 000 personnes venues de la région et d'ailleurs.
Une aubaine pour les commerces. Dans le centre-ville, où la circulation est totalement coupée le temps des festivités, les arrivées s'enchaînent dans cet hôtel d'une soixantaine de chambres. "On a des personnes qui viennent de Nouvelle-Calédonie, d'autres pays, de Nantes, du Sud...", énumère Valentin, le gérant de cet établissement qui affiche complet. "Habituellement, pendant cette période, c'est assez calme, mais le carnaval ramène énormément de monde", se réjouit-il.
Les autres grands gagnants sont les restaurants et les bars. Ils se transforment tous pour accueillir les carnavaleux. Les bistrotiers se mettent même d'accord pour fixer le même prix pour les consommations.
"Il y a une foule de carnavaleux qui est présente pendant les cinq jours et ça fait beaucoup de boulot avant, mais ça rapporte. Ça vaut le coup de le faire", lance Stéphane, propriétaire de quatre restaurants. "La personne qui a un petit café tout simple, durant la période de carnaval, va faire son chiffre d'affaires du mois. Évidemment que c'est important."
Aujourd'hui, les carnavals deviennent des événements positifs financièrement à une période de l'année, entre fin février et début mars, où la fréquentation touristique se fait plus rare.
À une échelle beaucoup plus importante, à quelques kilomètres de là, le carnaval de Dunkerque attire quelque 50 000 carnavaleux chaque année. La mairie assure que l'événement a engendré des retombées économiques dépassant les 7,5 millions d'euros. À Nice, la barre des 30 millions d'euros de retombées a été dépassée. Les réservations hôtelières étaient même en hausse de 15 % sur le secteur.
D'Annecy à Périgueux en passant par Cholet, Besançon ou Granville, il existe un réel engouement pour le carnaval, même si ces événements sont souvent financés par les collectivités territoriales à coups de subventions. À Dunkerque, elles atteignent même 250 000 euros. Mais ce qu'ils rapportent est plus important.
Une dizaine de communes en France ont d'ailleurs relancé un carnaval. C'est le cas de Rodez ou de Nevers, qui espèrent que ces moments de fête puissent rebooster leur économie à cette période de l'année.
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