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"Mantes-la-Jolie est devenue le symbole de la répression des lycéens", dit l'UNL

INVITÉ RTL - Le président du syndicat lycéen a porté plainte après l'arrestation d'une centaine de jeunes à Mantes-la-Jolie le 6 décembre. Il dénonce la "répression" dont sont victimes les lycéens depuis plusieurs jours.

Des lycéens interpellés par les forces de l'ordre jeudi 6 décembre 2018 à Mantes-la-Jolie (Yvelines)

Crédit : Capture d'écran

"Mantes-la-Jolie est devenue le symbole de la répression des lycéens", dit l'UNL

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"Mantes-la-Jolie est devenue le symbole de la répression des lycéens", dit l'UNL

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Julien Sellier & Eléanor Douet

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Les blocages de lycées et les manifestations de lycéens devraient continuer cette semaine, pour protester notamment contre Parcoursup et la réforme du lycée. Les syndicats promettent un mardi noir le 11 décembre. 

Une mobilisation qui s'effectue dans un climat tendu, quelques jours après l'interpellation filmée controversée de 151 jeunes à Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines. L'Union nationale lycéenne (UNL) a déposé plainte, notamment pour "violences sur mineurs de 15 ans et plus par personne dépositaire de l'autorité publique".

La préfecture assume ces méthodes, c'est pour cela que l'UNL a tenu à saisir la justice. "Ces images n'avaient pas lieu d'être et aujourd'hui, Mantes-la-Jolie est devenue le symbole de la répression que se prennent les lycéens depuis le début du mouvement", déplore Louis Boyard, le président de l'UNL, qui rappelle qu'en seulement une semaine, ce sont plus de 1.000 lycéens qui ont été interpellés.

"On parle d'élèves mineurs et on s'inquiète de l'état de la liberté d'expression pour les lycéens", poursuit Louis Boyard. 

Flash-ball et lacrymogènes dénoncés

L'UNL, comme 200 personnalités, ont appelé le 7 décembre le gouvernement à cesser "immédiatement" d'utiliser des lanceurs de balles automatiques (flash-ball) pour réprimer les manifestations, en se déclarant "profondément choqués" qu'ils aient blessé plusieurs lycéens à la tête ces derniers jours.

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Le syndicat demande également que les lacrymogènes ne soient plus utilisés pour disperser les manifestations. "J'appelle surtout à arrêter la violence au sein de tout ce mouvement afin d'apaiser les tensions", a encore déclaré Louis Boyard.

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