"On a tous quelque chose en nous d'un paysan. Donc applaudissements, sympathie et compréhension quand les agriculteurs manifestent", clame Pascal Praud. "Soyons clair : on ne saisit pas tout de leurs demandes. Elles sont d'ailleurs différentes, voire contradictoires, entre un céréalier de la Beauce et un viticulteur du Gard", ajoute-t-il.
"Mais il y a une chose qu'on comprend : leur colère est légitime, les paysans n'en peuvent plus, ils bossent comme des fous, ils croulent sous les normes, ils ne gagnent pas un sou, ils aiment ce qu'ils font et ils défendent leur job".
Les agriculteurs constituent notre ADN
Pascal Praud
"Vous me direz, comme beaucoup ?", interpelle le journaliste. "Oui, comme beaucoup, peut-être ! Mais les agriculteurs constituent notre ADN : c'est votre grand-père, c'est notre famille, et au fond ils incarnent nos angoisses devant ce monde qui bouge, qui change, qui inquiète. Que sera demain ?" poursuit Pascal Praud. "'J'aime les paysans', disait Montesquieu. Ils ne sont pas ces savants pour raisonner de travers", conclut-il.
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