"Maman va danser" : quel est ce concept qui cartonne en France ?

Depuis plusieurs semaines, un nouveau type de soirée fait sensation en France : "Maman va danser". Ce concept venu d’Allemagne séduit de plus en plus de femmes, et particulièrement des mères, qui cherchent un moment à elles, loin du quotidien et de la charge mentale.

Les soirées "Maman va danser" sont réservées uniquement aux femmes. L’objectif ? Créer une safe place, un espace sans jugement, sans pression, et sans comportements déplacés. Ici, les femmes peuvent danser, rire, se retrouver, sans drague insistante ni regard critique. Ces événements permettent à celles qui sont souvent prises par leur vie de famille ou leur travail de s’accorder une vraie parenthèse de liberté. Être maman ne veut pas dire renoncer à s’amuser.

Un concept qui s’étend dans toute la France

Le phénomène ne se limite pas aux grandes villes. Après Nantes, Rouen et Marseille, les soirées "Maman va danser" se sont aussi installées à Limoges, Montélimar, Bar-le-Duc, et bientôt à Bergerac, en mai. Partout, le succès est immédiat : les billets partent en quelques heures, et certaines dates affichent complet des semaines à l’avance.

Le déroulé est simple : on se retrouve vers 19h, souvent dans un bar ou une salle conviviale, autour d’un verre (avec ou sans alcool), puis place à la musique. Disco, électro, années 90… chaque soirée propose une ambiance festive. La soirée se termine vers minuit, pour rester compatible avec la vie de famille et les obligations du lendemain. Ce qui plaît dans ces soirées, c’est aussi l’ambiance bienveillante. Les femmes viennent comme elles sont, sans se poser de questions. Pas besoin d’être maquillée ou bien habillée, personne ne juge. Certaines laissent même leur téléphone de côté pour profiter à fond du moment présent.

Mouvement en pleine expansion

Inspiré du concept allemand "Mama Geht Tanzen" (traduction littérale de “Maman va danser”), ce type d’événement commence à s’exporter. Des soirées sont déjà en préparation en Belgique et en Espagne. En France, les organisatrices envisagent même une grande date commune nationale dès cet été. Sur les réseaux sociaux, certains dénoncent un événement "sectaire", car interdit aux hommes. Mais pour les organisatrices, le message est clair : ces soirées ne sont pas contre les hommes, elles sont pour les femmes. Elles répondent à un besoin réel, souvent ignoré.