1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. Maltraitance animale : les "colliers de dressage" interdits par l'Assemblée nationale
1 min de lecture

Maltraitance animale : les "colliers de dressage" interdits par l'Assemblée nationale

Les colliers de dressages électriques, à pointes ou étrangleurs ont été interdits sur les chiens et les chats par l'Assemblée nationale.

Un chien (illustration)
Un chien (illustration)
Crédit : MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Robinson Hollanders & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

C'est une mesure qui était exigée depuis longtemps par les défenseurs des droits des animaux. Les colliers dits de dressage, électriques, à pointes et étrangleurs sur les chiens et les chats ont été interdits aussi bien à l'usage qu'à la vente. L'utilisation de ces colliers provoque de graves souffrances aux animaux. La mesure, proposée par une députée Renaissance, a été adoptée en première lecture par 111 voix contre 5. Les cinq votes contre proviennent du Rassemblement national. 

Le projet de loi était défendu par Corinne Vignon, députée Renaissance, en collaboration avec la Fondation Brigitte Bardot. Les principaux arguments en faveur de l'interdiction des colliers de dressages étaient les "brulures", la perte de poils", les comportements de "terreur", "paralysie". En effet, ces colliers "pas efficaces et contre-productifs" provoquaient des "lésions physiques et psychiques".

L'utilisation et la vente désormais interdites

Le texte, qui doit désormais être examiné au Sénat, prévoit d'interdire "l'utilisation sur les chiens et les chats de tout dispositif à décharge électrique, étrangleur sans boucle d'arrêt ou dont les pointes sont tournées vers le corps de l'animal". Tout contrevenant s'expose à une amende administrative de 750 euros, voire 3.750 euros en cas de récidive ou pour les professionnels du dressage.  

De plus, la loi interdit la vente, la cession onéreuse ou gratuite et la publicité de ces "colliers de dressage". Toute personne qui enfreindrait la loi risque une amende de 3.000 euros pour une personne physique et de 15.000 euros pour une personne morale.  

La Fondation Brigitte Bardot qui avait soutenu le texte se félicite du vote. Cette loi va "mettre un terme à la maltraitance banalisée par l'éducation violente des animaux, dont les séquelles physiques et les conséquences traumatiques augmentent le risque de dangerosité et mènent à de nombreux cas d'abandons et d'euthanasies", a indiqué la fondation. 

En commission, les députés ont ajouté une dérogation spéciale au texte. Les services des armés utilisateurs de chiens et les opérations de capture d'animaux dangereux et errants pourront se servir de ces "colliers de dressage". 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info

Commentaires