1. Accueil
  2. Actu
  3. Société
  4. "Ma première consommation de kétamine, j'avais 14 ans" : le témoignage d'un jeune consommateur de 17 ans
1 min de lecture

"Ma première consommation de kétamine, j'avais 14 ans" : le témoignage d'un jeune consommateur de 17 ans

Utilisée normalement pour anesthésier les chevaux ou pour traiter les troubles de l'humeur, la kétamine a été détournée de son usage médical pour être consommée à des fins récréatives. 5% des 25-34 ans indiquent en avoir déjà consommée.

Des pilules de kétamine (Illustration)
Crédit : Cole BURSTON / AFP
KÉTAMINE - "Tu vas te sentir comme sur un petit nuage, tu ne vas plus penser, tout ce qui est problème, t'oublies", le témoignage d'un jeune consommateur de 17 ans
00:01:27
Gautier Delhon-Bugard - édité par Justine Audollent
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Connaissez-vous la kétamine ? C'est un puissant anesthésiant utilisé normalement par les vétérinaires pour endormir les chevaux. Mais de plus en plus de jeunes l'utilisent comme drogue hallucinogène. 5% des 25-34 ans en ont déjà consommé d'après l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives. 

Nathan, adolescent déscolarisé de 17 ans, consomme régulièrement de la kétamine. "Ma première consommation de kétamine, elle était à 14 ans, c'était avec des amis. C'était plus dans un contexte très festif que je consommais. Des rave-parties ou des soirées techno, etc. Et après, ça s'est transformé à tout seul, juste avec un pote à la maison. Et puis de temps en temps, on va se balader en forêt, on consomme", raconte-t-il. 

"Tu vas te sentir comme sur un petit nuage, tu ne vas plus penser, tout ce qui est problème, t'oublies. Tu vas être anesthésié, tu vas avoir l'impression que le sol, c'est littéralement un plaid tout doux sur lequel tu marches et tu t'enfonces légèrement dedans", poursuit-il. 

Plus d'un gramme par jour à 60 euros, le produit attaque parfois ses reins et l'adolescent n'arrive plus à uriner près de 24 heures. L'addictologue Ketty Deléris alerte sur les conséquences. "On peut avoir aussi des douleurs abdominales, des maladies du foie, des troubles de la mémoire. À haute dose, on ne peut plus bouger. Il peut y avoir aussi des agressions sexuelles", détaille-t-elle. L'addictologue appelle à une meilleure prévention auprès des jeunes.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte