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Des moules. (Illustration)
Crédit : AFP / Archives, Joël Saget
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Coup dur pour le secteur de la mytiliculture : les moules de Charente-Maritime ont été provisoirement interdites de pêche et de vente, en raison de la présence de toxines, a-t-on appris vendredi 22 mai auprès de la préfecture. Ces toxines sont liées à une micro-algue saisonnière, et peuvent entraîner des troubles gastriques.
Dans un arrêté daté du 20 mai, la préfecture indique que les analyses régulières du réseau de surveillance de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) des phycotoxines dans les organismes marins, réalisées sur des moules prélevées lundi en une demi-douzaine de secteurs, "ont révélé la présence de toxines lipophiles à un taux supérieur au seuil sanitaire réglementaire”.
La préfecture a donc provisoirement interdit la pêche, le ramassage, l'expédition, la commercialisation de moules en provenance d'une dizaine de secteurs représentant la quasi-totalité de la filière mytilicole de Charente-Maritime. Une interdiction qui ne porte pas sur les huîtres et coquillages fouisseurs (coques, couteaux, palourdes) venant de ces zones. À ce stade, elle ne concerne pas non plus les moules en provenance de la partie vendéenne du pertuis breton (entre l'île de Ré et la côte vendéenne).
La levée de l'interdiction est conditionnée aux résultats de prochaines analyses, dont les premières seront pratiquées en début de semaine.
La contamination par une micro-algue, le dinophysis, est un phénomène saisonnier, souvent lié à une forte pluviométrie suivie d'un ensoleillement provoquant un réchauffement rapide de l'eau : il favorise "l'efflorescence", le développement d'algues non toxiques pour les coquillages, mais pouvant entraîner chez l'homme des troubles intestinaux, explique Benoît Durivaud, président des mytiliculteurs de la Charente-Maritime.
Ce phénomène naturel, qui remonte au printemps du Sud vers le Nord, a conduit la semaine dernière à l'interdiction des coquillages du bassin d'Arcachon (Gironde). Il dure en principe deux à trois, parfois jusqu'à cinq semaines, selon Benoît Durivaud.
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