Ce coup de pouce sera annoncé à l'occasion du séminaire sur la refondation de l'école, à Paris, ce lundi 2 mai au soir ou bien le 3 mai. Attendu lors de ce séminaire pour présenter le bilan des réformes à l'école, François Hollande il n'arrivera pas les mains vides. Il devrait en effet officialiser une augmentation de 800 euros, sous forme de prime, pour les professeurs des écoles. Une manière de récompenser le travail des enseignants dispensé en plus des cours.
À l'heure actuelle, les instituteurs touchent 400 euros de prime par an. Cette augmentation triplerait donc ladite prime pour atteindre 1.200 euros, ce que gagnent déjà leurs collègues des lycées et collèges. D'aucun y voient déjà un geste de calinothérapie à l'égard d'une profession que le président veut reconquérir. Mais pour les enseignants, c'est un minimum : ces derniers font pression depuis des mois sur le ministère de l'Éducation nationale pour être augmentés.
En interne, c'est l'une des revendications principales pour l'école primaire, et les syndicats ont même envoyé des courriers officiels et organisé des pétitions. "Je suis tout à fait d'accord pour que le premier degré qui était totalement maltraité soit revalorisé. Aujourd'hui, un enseignant est payé pas loin du salaire minimum", affirme Graziella. Enseigner à l'école primaire rapporte en moyenne 2.210 euros par mois, soit 400 euros de moins que les professeurs du second degrés.
Cette prime constituera une ligne - ligne à plus de 300 millions d'euros tout de même - de plus sur les feuilles de salaires des instituteurs. Elle s'inscrit dans le prochain projet de loi de finances. Mais le ministère de l'Éducation nationale relativise et assure que cette nouvelle dépense est tout à fait absorbable. Additionnée à la hausse du point d'indice des fonctionnaires, aux mesures en faveur des jeunes, à la baisse de cotisations sociales pour les agriculteurs, à toutes les mesures annoncées depuis le début de l'année, elle fait atteindre au gouvernement 4 milliards d'euros de dépense depuis le début de l'année.
Et comme la période est aux cadeaux présidentiels, le journal Les Échos affirme ce 2 mai que François Hollande envisage de nouvelles baisses d'impôts pour 2017, quitte à fâcher le ministère de l'Économie et des Finances, réticent à tout geste fiscal envers les ménages par souci de préserver la réduction du déficit. L'arbitrage devrait intervenir en juillet, en fonction de la croissance du deuxième trimestre.
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