Les infos de 6h - Intempéries dans le sud-est : des dizaines d'évacuations réalisées
Les fortes pluies ont créé de véritables torrents, notamment dans le Var. Les pompiers ont réalisé des dizaines d'opérations de secours, mais se sont parfois heurtés aux refus des habitants.
Le sud-est de la France a été touché par de fortes pluies ces dernières heures. Des dizaines d'évacuations ont été réalisées. Ce matin, la météo s'est calmée : seul un département, le Var, est encore en vigilance orange crues pour ce dimanche 27 octobre, selon le dernier bulletin de Météo-France. L'épisode méditéranéen est en train de se calmer, mais il faut rester prudents, car les sols sont déjà gorgés d'eau et il va encore pleuvoir un peu.
À Saint-Tropez, la mer a débordé sur les rues du port samedi. À Saint-Raphaël, les rues se sont transformées en torrents d'eau. De nombreuses vidéos des intempéries circulent sur les réseaux sociaux.
Hier soir, les pompiers sont notamment intervenus dans une zone varoise souvent inondée, à Roquebrune-sur-Argent. Un père et sa fille de 11 ans se sont retrouvés coincés par les eaux dans un mobil-home. Ils ont décidé d'appeler les secours en voyant l'eau monter sur le terrain.
À Roquebrune-sur-Argent, les habitants ne veulent pas abandonner leurs maisons
Plusieurs personnes vivent dans ces mobil-homes mais tous ne voulaient pas partir. Au vu des précipitations attendues, le lieutenant Ramani avait pour but de tous les mettre en sécurité. "On a ce devoir de les informer, d'essayer de les inciter à venir embarquer dans notre barque pour les évacuer. Pour l'instant ils ne veulent pas venir sur notre position", décrit le membre des forces de secours sous la pluie. "On a aussi ce rôle d'expliquer aux gens les risques qu'ils encourent, parce que c'est typiquement le genre d'endroit où l'on pourrait être amenés à revenir si les précipitations venaient à s'intensifier".
Gilets de sauvetage, affaires de rechange, le tout au sein de la barque, accompagnée de ces deux pompiers en combinaison de plongée, c'est après plusieurs minutes de négociation que Margot a finalement accepté d'être évacuée.
"On savait que ça allait être bloqué au niveau du chemin, on savait que ça allait se passer comme ça, on espère juste que ça ne monte pas plus haut, que les mobil-home restent en place et qu'il n'y ait pas d'eau qui rentre dans la maison", espère-t-elle. "Je suis serveuse. Ce soir je dors chez ma collègue de travail et je rentrerais à la maison quand la décrue se sera faite".
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