Les entreprises du BTP ont décidé de bloquer de nombreux dépôts pétroliers dans l'Ouest, un mouvement sans rapport avec la mobilisation contre la réforme des retraites. Ils protestent contre l'alignement du prix du carburant pour leurs engins sur celui des automobilistes classiques. À Vern-sur-Seiche près de Rennes, les gendarmes ont fini par libérer l'accès au dépôt, ainsi que celui de La Rochelle.
Mais au Mans, et à Lorient, le blocage est toujours en place. La pénurie commence à se faire sentir en Bretagne et dans les Pays-de-la-Loire, où la demande de carburant a été multipliée par deux ou par trois par rapport à un jour normal. Ailleurs, l'Union française des industries pétrolières a noté une surfréquentation des pompes à essence, de l'ordre de 20 à 30%. Des stations service ont dû fermer le temps de remplir les cuves.
Selon les données transmises par les automobilistes, qui remontent leurs constats, 800 des 11.000 stations-service ont connu des difficultés. Mais selon les professionnels, dont les chiffres sont plus précis, il n'y aurait que 200 débiteurs en situation de pénurie.
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