Alors que la situation sanitaire est critique avec un nombre de nouveaux cas quotidiens de coronavirus en constante augmentation ces dernières semaines, le gouvernement n'envisage pas le retour du masque obligatoire. "Si vous prenez les transports en commun, vous aurez noté que depuis quelques jours, c'est le retour du masque", a par ailleurs affirmé Olivier Véran dimanche 10 juillet au micro du Grand Jury.
RTL s'est donc rendu dans le métro parisien pour vérifier les propos du porte-parole du gouvernement. Résultat, alors que les métros sont remplis à l'heure de pointe, à peine une personne sur dix porte le masque. Ainsi, si Lara et Capucine connaissent les recommandations par cœur, les deux copines ont "la flemme de le mettre". "Je pars du principe qu'en étant vaccinée et pas en contact avec des personnes à risque, je n'ai pas besoin de le mettre", explique l'une d'entre elles, très vite rejointe par la seconde.
Certaines personnes plus âgées préfèrent elles aussi prendre des risques. "Je pense que c'est une bonne idée de le porter, mais je ne le fais pas beaucoup", admet Catherine, masque au poignet. Cette femme de 81 ans continue de le mettre lors de rendez-vous à l'hôpital, mais nulle part ailleurs. "Cela tient trop chaud", estime-t-elle.
Parmi les rares personnes masquées, certains gardent leurs distances, comme Iheb. Le jeune homme de 25 ans, qui vient de se faire tester, est favorable au port du masque obligatoire. "C'est mieux d'obliger les gens que de mourir", dit-il. Mais après deux ans de pandémie, la majorité des voyageurs se dit consciente des risques, mais préfère garder le choix.
Pouvoir d'achat - Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a indiqué dimanche 10 juillet souhaiter que "les classes moyennes" bénéficient des aides ciblées sur le carburant qui remplaceront le bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie l'an prochain.
Politique - La motion de censure déposée par la Nupes sera débattue lundi 11 juillet à l'Assemblée nationale. "Elle n'aboutira pas", a affirmé Olivier Véran au micro de RTL.
Économie - Une enquête journalistique parue lundi 11 juillet révèle qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, aurait apporté son aide à Uber pour son implantation en France.
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