Le calvaire de Marion Larat aura permis de sauver des vies. Cette jeune femme de 19 ans avait été terrassée par un AVC dû à un contraceptif de 3ème génération. Depuis, toutes les pilules de 3ème et 4ème génération ne sont plus remboursées.
Et pour la première fois, l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) publie un bilan. Cette mesure a permis de faire baisser de 11% les hospitalisations pour embolie pulmonaire.
341 cas d'embolies pulmonaires ont été évité en 2013 par rapport à 2012. Toutes les tranches d'âge de femmes en âge de procréer sont concernées, un phénomène qu'on ne retrouve ni chez les hommes ni chez les femmes de plus de 50 ans qui n'ont pas recours aux contraceptions orales.
Là où les chiffres sont particulièrement spectaculaires c'est pour les jeunes filles de 15-19 ans avec une baisse des embolies pulmonaires de près de 20%. Pour Dominique Martin, le directeur général de l'ANSM, c'est "une information très positive parce que dans le même temps il y a une baisse de la consommation qui est passée de de la part totale de 50% à 25%."
Les pilules de 3e et 4e génération sont beaucoup moins prescrites par les gynécologues. Ces pilules sont soupçonnées de multiplier par deux le risque de développer une trombose veineuse, phlébite ou embolie pulmonaire.
Cette étude vient d'apporter la preuve d'un changement de comportement des femmes qui se sont reportées sur les pilules de première et deuxième génération malgré les inconvénients : prise de poids et maux de têtes plus fréquent et sur les autres moyens contraceptifs comme le stérilet.
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