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Contraception : le stérilet profite de la crise des pilules de nouvelle génération
La polémique autour des dangers des pilules de 3e et 4e génération a profité au stérilet. Selon l'agence du médicament (ANSM), ses ventes ont augmenté de 47% en 2013 par rapport à 2012.
Photo prise le 14 juillet 2001 dans un cabinet médical à Arcueil présentant une malette contenant différents contraceptifs féminins, parmi lesquels un stérilet (à gauche).
Crédit : AFP / DIDIER PALLAGES
Le stérilet jusqu'à présent peu développé en France a vu ses ventes augmenter de 47% en 2013. Sur la même période, les ventes de pilules estroprogestatives combinées (COC) de 3e et 4e génération, ont quant à elles baissé d'environ 45%, a annoncé, ce mercredi 5 février, l'agence du médicament ANSM.
Très populaire dans certains pays, le stérilet (ou dispositif intra-utérin en cuivre) n'était, jusqu'à la crise de la pilule, utilisé que par 20% de la population féminine en âge de procréer, selon une enquête Inserm effectuée en 2010. En France, les gynécologues restent réticents à le prescrire à des femmes sans enfants, ce qui explique qu'il est surtout utilisé par les femmes de 30 à 39 ans qui représentaient l'an dernier 45% des ventes, contre seulement 2% pour les 15-19 ans.
Hausse des ventes pour les pilules de 1ère et 2e génération
Au delà du coup de fouet donné au stérilet, la crise s'est également traduite par une hausse de 30% des ventes de pilules de 1ère et 2e génération, un rééquilibrage souhaité par les autorités, en raison d'un risque de thrombose veineuse deux fois supérieur chez les femmes prenant les pilules les plus récentes, dites de 3e et 4e génération.
La polémique sur le sur-risque de ces pilules avait été lancée en janvier 2013 à imputé à une pilule de 3e génération.
