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Le père de Tarek Belgacem, l'assaillant du commissariat de Barbès, accuse la police d'homicide volontaire

REPLAY - Le père de Tarek Belgacem ne croit pas à la version des forces de l'ordre qui ont abattu son fils, le 7 janvier dernier, alors qu'il attaquait un commissariat armé d'un couteau et d'une ceinture d'explosifs factice.

Des policiers dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris, le 7 janvier 2016 (illustration)
Des policiers dans le quartier de la Goutte d'Or à Paris, le 7 janvier 2016 (illustration)
Crédit : LIONEL BONAVENTURE / AFP
Toufik Belgacem, le père de Tarek Belgacem, va porter plainte contre X pour homicide volontaire
00:01:45
Guillaume Chieze & Julien Quelen

Le 7 janvier dernier, Tarek Belgacem, confondu par ses empreintes digitales recoupées par la Tunisie, avait attaqué un commissariat du 18e arrondissement de Paris avant de tomber sous les balles des policiers. Les premiers éléments de l'enquête avaient rapidement confirmé que l'homme s'était présenté devant l'établissement de la Goutte d'Or armé d'un couteau et d'une ceinture d'explosifs factice avant que les policiers ne fassent feu pour le neutraliser. Une version que conteste aujourd'hui son père, Toufik Belgacem, arrivé en France mardi 19 janvier pour récupérer le corps de son fils. 


L'homme apparaît abattu et parle de son fils comme d'une victime de l'État islamique et de la paranoïa que crée le groupe terroriste. Mais en parallèle, Toufik Belgacem rejette la version officielle selon laquelle son fils aurait voulu, ce jour-là, s'en prendre à la police. "Je vais porter plainte, parce que je crois qu'il y a quelque chose qui cloche", explique-t-il ainsi au micro de RTL. 

Des témoignages qui posent question

Toufik Belgacem pointe en effet du doigt certaines incohérences entre les dires des policiers et ceux des témoins qui se contredisent. "Tous les témoins n'ont pas parlé d'un couteau-hache comme la police l'a dit. Il y a des témoins qui ont dit qu'il avait levé la main. Ils ont dit qu'il n'avait dit aucun mot. Pourquoi lui a-t-on tiré 3 ou 4 balles dans le cœur ? Il (le policier, ndlr) pouvait tirer sur la jambe, sur la main. Même quand il est tombé, il était encore en train de le viser. C'est la loi française qui dit ça ? Le mec qui a fait ça est un menteur", lâche-t-il en colère.

Pourtant les premières constatations du parquet de Paris sont claires : Tarek Belgacem était armé d'un couteau, d'un faux dispositif explosif et d'une lettre d'allégeance à Daesh quand il s'est présenté au commissariat. C'est donc pour y voir plus clair et pour obtenir la vérité que son père va déposer dans les heures qui viennent une plainte contre X pour homicide involontaire.

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