Halyomorpha halys. Si ce nom ne vous dit peut-être rien, celui des punaises diaboliques, plus simple, pourrait en faire frémir certains. Depuis septembre 2018, le nombre de signalements est ainsi passé d'une centaine par mois à plus de 1.500 dans l'hexagone. Il faut dire que ces punaises, originaires d'Asie et découvertes seulement en 2012 en France, pondent jusqu'à 200 œufs.
Et cela n'est pas prêt de s'arranger. Avec l'arrivée du printemps, cette punaise devrait continuer à se reproduire et ainsi se multiplier. "En fonction de la météo, on s'attend à une vraie explosion", explique Jean-Claude Streito, spécialiste de ces insectes, dans les colonnes de France 3.
Ces insectes, qui sont reconnaissables grâce à leur carapace marbrée, cherchent régulièrement un abri au chaud à l'approche de l'hiver avant de les voir réapparaître le printemps venu.
Cependant, pas de panique. Les punaises diaboliques ne représentent aucun danger pour l'homme. Elles ne piquent pas et ne transmettent pas de maladies même si certains pourraient être allergiques, précise le site de l'INRA.
L'inquiétude est en revanche réelle pour les cultures. En 2012 et 2013, aux États-Unis, jusqu'à 60% des cultures fruitières de la côte est avaient été ravagées. Ces petites bêtes s'attaquent par exemple aux cultures de pommes, poires, pêches ou encore de noisettes.
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