7.800€. C’est le prix d’achat en juin chez Drouot d’une carte Pokémon brillante. La première édition de Dracaufeu vendu en 1999 pour une poignée de francs. Et si les paquets vendu 6 euros en grande surface aujourd’hui recelaient le même genre de trésors ? Des groupes de spéculateurs ultra organisés en sont convaincus. Ils s’appellent PokéInvest, PokéCop ou encore PokéAio, et ils ont développé des logiciels pour être informés du moindre réassort de cartes en France, sur internet comme en rayon.
Ces particuliers dépensent plusieurs centaines de milliers d’euros à chaque nouvelle série de cartes... Le marché est asséché. Dans une chaine de magasins de jouets, le dernier stock s’est écoulé en 3 jours contre plus d’un mois normalement. Une pénurie artificielle avec une conséquence bien réelle : les prix explosent.
Les paquets de cartes réapparaissent deux fois plus cher en ligne, ou sont stockés en attendant que leur valeur augmente encore plus. Les profits pour ces investisseurs sont énormes. Les plus actifs engrangent jusqu’à 10 000€ par mois, au détriment des collectionneurs passionnés, et des enfants des cours de récré.
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