Le journal de 7h30 : réunion à Bruxelles pour renforcer les contrôles de l'espace Schengen

Les ministres de l'Intérieur européens se réunissent pour la première fois depuis les attentats du 13 novembre à Bruxelles avec en toile de fond cette question : comment l'un des cerveaux présumé des attentats, Abdelhamid Abaaoud, tué mercredi près de Paris, a pu rentrer de Syrie sans être repéré?

Bernard Cazeneuve propose la création d'un "Passenger Name Record" (PNR), un fichier européen des données personnelles des voyageurs aériens dont l'adoption par l'UE est réclamée avec insistance par la France depuis 2004. Il souhaite aussi que tous les Européens de retour dans l'espace Schengen soient contrôlés. Il est aussi question d'améliorer la coordination des services de renseignement européens. 

À écouter également dans ce journal

- Abdelhamid Abaaoud serait rentré sur le sol français parce qu'il est déjà remplacé au sein de Daesh, selon un ancien agent de la DGSE. 

- Au total une vingtaine de personnes de personnes pourraient être impliquées dans les attentats du 13 novembre. Un suspect, Salah Abdeslam est toujours en fuite.

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- Une perquisition a eu lieu au domicile de la mère d'Hasna Ait Boulahcen, la kamikaze qui s'est fait exploser lors de l'assaut à Saint-Denis mercredi 18 novembre. Son entourage s'étonne de l'extrême rapidité de sa radicalisation.

- Les renseignements qui ont permis les opérations de Saint-Denis venaient notamment du Maroc. Le roi Mohammed VI sera reçu ce vendredi après-midi par François Hollande, qui a annoncé que la France va étendre les frappes contre le groupe État islamique à l'Irak.

- Il n'y a pas d'indice de menace directe avérée d'attentat chimiques ou bactériologiques a indiqué Manuel Valls, accusé d'entretenir la psychose. Le Premier ministre avait mis en garde contre cette menace devant le Parlement jeudi lors de la présentation de la réforme de l'état d'urgence. 

- Il n'y aura pas de rassemblement devant la Grande Mosquée de Paris ce vendredi car les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Mais en ce jour de prière, les musulmans sont appelés à lire un texte devant les mosquées pour dire "non" au terrorisme.