La canicule, jour 3, à la Une des journaux. "Paris en surchauffe", titre Le Parisien Aujourd'hui en France, avec une carte de France un peu spéciale, sur laquelle les températures sont si élevées qu'elles correspondent aux moyennes enregistrés dans les pays du Sud. Paris, avec 39.7 degrés, devient Dubaï, Bordeaux New Delhi, strasbourg Le Caire, et Rennes c'est Bamako ! Heureusement, pour l'instant, les dispositifs de prévention sanitaire semblent porter leurs fruits, écrit le journal. Il faut dire que le gouvernement y met les formes : "L'exécutif met en scène sa mobilisation", titrent Les Echos. La ministre de la Santé Marisol Touraine multiplie les déplacements, à raison d'une ou deux visites par jour dans des maisons de retraite ou des crèches... Histoire de montrer qu'elle n'est pas Jean-François Mattéi, en vacances pendant la canicule de 2003.
Le débat agite 90% des entreprises travaillant en open-space, Slate.fr : pour ou contre l'air conditionné ? Les partisans du "non" ont des arguments : "Je vais tomber malade", "c'est mauvais pour la planète", "ça me fait mal à la gorge"... Et ils ont certainement raison. Car la climatisation présente bien un risque pour la santé si on s'en sert mal. Les climatiseurs entraînent une dégradation de l'air et de nombreuses bactéries se développent dans ce mélange d'air confiné, sec, et d'eau stagnante. Sans sortir de son bureau, on risque alors d'attraper la légionellose. Autre risque important : le choc thermique. Il faut s'assurer que la température reste comprise entre 5 et 8°C en dessous de la température extérieure.
C'est la première "victime" du maintien du référendum en Grèce dimanche, et de l'appel au "non" du Premier ministre grec : "Tsipras sème la zizanie entre la France et l'Allemagne", titre Le Figaro. François Hollande et Angela Merkel ne sont plus sur la même ligne ; le premier veut un accord très vite, la deuxième refuse de négocier avant le référendum. Pour Alain Dusart, dans l'Est républicain, "Cette partie de poker" voulue par Alexis Tsipras "vient de lézarder l'entente franco-allemande". "Dans cette tragédie grecque, François Hollande espérait pouvoir jouer le rôle du 'gentil', ouvert au compromis, faisant contrepoids à l'intransigeance d'Angela Merkel dans le rôle de la 'méchante'. C'est raté", assène Hervé Favre, de la Voix du Nord.
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