La ministre des Transports, Elisabeth Borne, juge nécessaire de "réfléchir à une façon de faire payer (les) poids lourds" sans pour autant "relancer en l'état" le projet d'écotaxe abandonné par le précédent gouvernement, dans un entretien aux Echos à paraître aujourd'hui.
"Il faut réfléchir à une façon de faire payer ces poids lourds", affirme-t-elle, tout en excluant un retour de l'écotaxe car "ce ne serait pas une bonne idée de la relancer en l'état".
Mesure phare du Grenelle de l'Environnement en 2007, cette taxe sur les poids lourds devait financer la construction et l'entretien des infrastructures de transport.
Jamais appliquée, elle avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges" bretons, puis définitivement enterrée par Ségolène Royal. Un "échec" coûteux, évalué à près d'un milliard d'euros par la Cour des comptes.
Pour trouver les recettes manquantes, le précédent gouvernement avait augmenté la taxe sur les carburants (TICPE).
"Nous devons débattre des ressources", estime Elisabeth Borne, rappelant que plusieurs régions "sont volontaires pour lancer des expérimentations" ou pour créer "une taxe spécifique dédiée aux besoins en équipement", à l'instar de celle instaurée en 2011 pour le Grand Paris.
La ministre des Transports évoque aussi "la mise en place de péages sur certaines sections de routes nationales, sans pénaliser les déplacements de proximité, à l'image de ce qui a déjà été fait dans Les Landes".
Le Premier ministre Edouard Philippe a promis que, "d'ici la fin du quinquennat", les Français ne devront plus payer de reste à charge pour les lunettes, les soins dentaires et les aides auditives.
"Notre stratégie de santé devra rompre le cercle vicieux du renoncement aux soins", a déclaré le Premier ministre, lors de sa déclaration de politique générale devant les députés.
"D'ici la fin du quinquennat, tous les Français auront accès à des offres" de mutuelles "sans aucun reste à charge pour les lunettes, les soins dentaires et les aides auditives".
C'était une des promesses fortes d'Emmanuel Macron, qui a promis lors de la campagne présidentielle un reste à charge zéro en 2022 pour les prothèses dentaires, auditives et les lunettes, ainsi que la prise en charge des dépassements d'honoraires par les complémentaires.
Lunettes, soins dentaires, aides auditives "sans reste à charge", vous y croyez ? : RTL vous invite à répondre à la question du jour !
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.