Il reposera sur l'île où il aimait retrouver une vie simple et discrète. Johnny Hallyday, décédé mercredi 6 décembre, sera inhumé "lundi (11 décembre) en fin de matinée" au cimetière de Lorient, sur l'île de Saint-Barthélemy où il possédait une propriété, comme l'a annoncé le président de la collectivité d'Outre-mer, Bruno Magras. Le chanteur vedette, disparu à l'âge de 74 ans, sera au cœur d'un "hommage populaire" à Paris samedi 9 décembre, avant que sa dépouille ne soit transférée sur l'île des Antilles françaises.
"Ce qu'il y avait de bien pour lui à Saint-Barth, c'est qu'il pouvait ivre normalement, se promener dans les rues, discuter avec les gens sans qu'on lui saute dessus, sans qu'on lui réclame des autographes. Il arrivait à avoir une vie 'normale'", raconte Carole, gérante d'un restaurant sur l'île. Mais certains s'en étonnent, à l'instar de Michel Polnareff. Ce dernier trouve "étrange" le fait "que l'on soustraie l'enveloppe de Johnny à son public et qu'on rende impossible à ses fans la possibilité de montrer à quel point ils sont attachés à lui".
"Le corps arrivera dimanche soir à Saint-Barthélemy et il sera inhumé lundi en fin de matinée au cimetière de Lorient", a déclaré le président Magras en précisant que la cérémonie devrait avoir lieu "dans l'intimité familiale". Tombés amoureux de l'île de Saint-Barth, Johnny et Laeticia Hallyday avaient fait construire en 2008 une villa sur les hauteurs du quartier de Marigot, baptisée "Jade" en l'honneur de leur fille aînée.
En septembre, après le passage du cyclone Irma, le couple, qui avait quitté l'île quelques jours plus tôt, avait ouvert sa maison aux sinistrés, mais la villa était trop endommagée pour pouvoir accueillir des habitants sans risque. "Il m'a confié à plusieurs reprises qu'il souhaitait être enterré à Saint-Barth, les discussions sont en cours avec la famille", avait déclaré Bruno Magras jeudi 7 décembre. Le chanteur se trouvait encore l'été dernier à Saint-Barthélemy et il avait promis de revenir en mars prochain, a précisé Bruno Magras, déplorant "une grosse perte pour la France en général et Saint-Barthélemy en particulier".