Une vague de joie a déferlé sur les Sables-d’Olonne pour accueillir le dernier concurrent du Vendée Globe, le Belge Denis Van Weynbergh, ce samedi 8 mars. Après 117 jours de course en solitaire et sans escale, il franchit enfin la ligne d’arrivée, mais avec un jour de retard sur la clôture officielle de la course, qui s’est terminée le 7 mars.
Parti le 10 novembre 2024 avec les 39 autres participants, le marin belge a bouclé son tour du monde, malgré des épreuves qui n’ont pas épargné son parcours. Son arrivée a été saluée par une foule immense dans le chenal des Sables-d’Olonne. L’atmosphère était festive et pleine d'émotion, avec des drapeaux belges flottant dans le vent et des fumigènes rouges et noirs dans le ciel.
L’accueil a été à la hauteur de l’exploit de Denis Van Weynbergh, salué par ses supporters venus de Belgique. "C’est un grand belge !", s’est exclamé un spectateur, tandis que d’autres brandissaient une banderole à l’effigie du capitaine Haddock avec le message : "Tu l’as fait mille sabords !"
"J’espère que tout le monde n’a pas eu un Vendée Globe aussi dur sinon je comprends pas pourquoi ils reviennent"
Denis Van Weynbergh à RTL
Le Belge n’a pas ménagé ses efforts et a su surmonter de nombreuses galères, notamment des problèmes avec ses voiles. Malgré tout, il n’a jamais baissé les bras. "Je suis sur un nuage", a-t-il ajouté, ému par l’accueil et la reconnaissance qu’il reçoit aujourd’hui.
"Il faut être maso, s'exclame-t-il. Il ne faut pas lâcher. J’ai failli abandonner, puis je me disais que j’arrivais à avancer, donc j’ai continué, continué, continué." Une détermination sans faille qui résume bien l’esprit du Vendée Globe et de ses marins. Et même si la fatigue était visible, il n’a pas pu s’empêcher d’éprouver une immense gratitude : "Il y a tellement de personnes à m’accueillir. Je vais pleurer toute la journée, mais ce ne sont pas des larmes de tristesse."
Le premier Belge à terminer le Vendée Globe, un exploit qui restera gravé dans l’histoire de cette course mythique, même s’il ne remportera pas la prime du Vendée Globe. En effet, Denis Van Weynbergh passe à côté de 4.348 euros, une somme attribuée au dernier concurrent arrivé dans les temps, soit avant la clôture officielle de la course.
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