À 20 jours tout pile de Noël, la question du retour de l'obligation du masque se pose. Les contaminations remontent et la vaccination ne décolle pas. 55.000 nouveaux cas sont déclarés en moyenne depuis une semaine, en hausse de 28 %. À cela s'ajoute une hausse des entrées à l'hôpital et des décès pour Covid. "Il faut que les gens portent le masque. Il faut que les personnes se protègent, protègent leur entourage", a expliqué Brigitte Autran, la présidente du nouveau Conseil scientifique (Covars).
Il faut porter les masques "dans les lieux clos, avec une circulation importante de personnes, qui sont mal ventilés, comme les transports en commun ou les magasins très bondés. On transmet aussi beaucoup le Covid lors des repas : c'est là qu'il faut se protéger. Ça n'est pas nouveau. Aujourd'hui, ce qui est important, c'est que le masque ne protège pas que contre le Covid, il protège aussi contre la grippe et la bronchiolite", a indiqué Brigitte Autran.
Concernant une éventuelle obligation du port du masque, la présidente du Conseil scientifique explique que ce n'est pas à elle "de répondre à cette question, qui est une question politique. Nous donnons des arguments pour et des arguments contre. Les arguments pour le renforcement du port de masques c'est l'intérêt de limiter la transmission et l'épidémie. Il faut renforcer le port du masque et il faut trouver les meilleurs moyens pour le faire", a-t-elle clamé.
"Le port généralisé du masque permet de réduire jusqu'à 20 % la transmission des virus pendant les épidémies, donc c'est un point extrêmement important. Ça peut paraître minime de réduire de 20 %, mais c'est gigantesque en termes de nombre d'hospitalisations et de nombre de décès potentiellement évités", a-t-elle tenu à rappeler.
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