AVANT/APRÈS - Cyclone Chido à Mayotte : ces images satellites montrent l'ampleur des dégâts

Des images satellites publiées par Maxar Technologies ce lundi 16 décembre révèlent des dégâts importants dans l'archipel de Mayotte, après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido samedi.

Cette photographie aérienne prise par la Sécurité civile française le 15 décembre 2024 montre des habitations détruites à Combani, sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, après que le cyclone Chido a frappé l'archipel.

Crédit : Handout / Securite Civile / AFP

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"Il y a vraiment énormément de dégâts, c'est un désastre absolu et puis rien n'y a échappé, les bâtiments privés, publics. Tout le monde a été impacté. (...) Visuellement c'est une horreur", a témoigné lundi 16 d"cembre au micro de RTL, Charles-Henri Mandallaz, président de l'UMIH Mayotte.

Trois jours après le passage dévastateur et meurtrier du cyclone Chido, la situation reste catastrophique sur l'archipel de Mayotte. Un couvre-feu a été instauré dès mardi soir, de 22h à 4h du matin, pour des raisons de sécurité, afin d'éviter les pillages dans cet archipel meurtri, en manque de tout, où les habitants s'alarment d'une situation sanitaire qui se dégrade.

Ce lundi 16 décembre, la société de technologie spatiale Maxar a diffusé des images satellites de l'archipel, prises après le passage des vents destructeurs, avec des rafales dépassant les 220 km/h.

L'ampleur des dégâts vue du ciel

L'image satellite ci-dessous montre une vue de Dzaoudzi et de l'ouest de Pamandzi, sur le territoire français de Mayotte, avant et après le passage du cyclone Chido. À gauche, la photographie du 19 mars 2024, et à droite celle du 16 décembre 2024.

L'avant et après à Mamoudzou, chef-lieu de l'île : la ville, autrefois recouverte de verdure, est désormais grisâtre, et les habitations sont ravagées.

L'image ci-dessous montre le port de plaisance de Mamoudzou, désormais en partie englouti. Une vidéo publiée sur le réseau social X par un habitant montre les bateaux échoués sur la côte, dont certains sont entassés. Les bâtiments et habitations près de la côte ont également été détruits.