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"Il faut me remettre vivante !" : considérée comme morte par l'administration, elle est privée de retraite et de carte Vitale
Depuis plus d'un mois, Aline, une Alsacienne de 77 ans est considérée comme morte par l'administration. Cette habitante de Truchtersheim a dû prouver qu'elle était encore en vie avec un "certificat de vie".
Une retraitée dans un EPHAD (illustration)
Crédit : SEBASTIEN BOZON / AFP
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Une histoire digne d’un scénario de film. Aline, une retraitée alsacienne de 77 ans, ne touche plus de retraite depuis plus d'un mois. Cette résidente de Truchtersheim (Bas-Rhin) est en effet considérée comme décédée par l'administration.
Tout a commencé le 13 juillet, à la mort de son oncle. Aline, qui était sa tutrice légale, a déclaré le décès à la caisse de retraite. Quinze jours plus tard, sa petite-fille a reçu un appel surprenant : "C'était la caisse de vieillesse qui lui demandait un certificat de décès de grand-mère. Elle a répondu : mais non, elle est face à moi actuellement !" explique la septuagénaire, agacée sur RTL.
La septuagénaire est alors priée de faire rédiger et signer par le maire un certificat de vie. "Mais cela n’a pas suffi !" martèle encore Aline. "Il leur fallait encore une attestation sur l’honneur attestant que je suis bien vivante."
Le dossier de son oncle est pourtant clos
Le plus surprenant est que le dossier de son oncle a bel et bien été clôturé, d’où sa stupéfaction : "Nous n’avons même pas le même nom, pas le même sexe. Malgré ça, lorsque j’ai appelé la caisse de vieillesse, ils m’ont confirmé avoir tout clôturé."
Pour couronner le tout, Aline se rend également compte que sa carte vitale ne fonctionne plus. Impossible donc pour elle de renouveler son traitement pour les reins à la pharmacie. "Si je paye, je ne serai pas remboursée. Si eux le font, ils ne seront pas remboursés : il faut me remettre vivante !"
La caisse de retraite a assuré avoir viré la pension d’Aline le 3 septembre dernier. À ce jour, elle n’a toujours rien reçu.
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