Le
documentaire Hold-up suscite la polémique depuis sa sortie mercredi 11
novembre. Il prétend dénoncer les "mensonges et corruptions" de la
gestion de la crise sanitaire, parlant de mesures liberticides, mais "finit
par évoquer, dans la plus grande confusion, une conspiration mondiale",
comme l'écrit Check News de Libération.
Un extrait, très
partagé sur les réseaux sociaux, a particulièrement choqué : celui de la
sociologue de gauche Monique Pinçon-Charlot qui compare le coronavirus à un
"holocauste" visant à "éliminer la partie la plus pauvre de
l’humanité, dont les riches n'ont plus besoin".
Monique
Pinçon-Charlot revient elle-même sur son passage et explique sur Twitter "les
regrets de (sa) présence" dans le documentaire. "Mon objectif de
faire comprendre la gravité de notre avenir sur la planète m’a conduit à
employer le terme inapproprié d’holocauste au lieu de celui d’extermination, et
je vous présente mes excuses très sincèrement."
Mais la sociologue s'en prend aussi au réalisateur et au producteur, qui n'auraient pas respecté leurs engagements à son égard, sans lui transmettre les extraits de son interview qui a duré une heure. Alors que son passage dans Hold-up ne dure que deux minutes. "Je suis stupéfaite par une instrumentalisation de mes quelques mots retenus au profit non pas d’une réflexion mais d’un montage choc au service de l’émotion et la colère !" Et d'ajouter : "Mes réflexions sont tronquées."
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