Victimes de menaces de mort, des dizaines de personnes, parmi des élus ou encore soignants, ont déposé une plainte auprès des autorités en Guadeloupe. Chez certains adeptes des théories complotistes, on accuse notamment le directeur du CHU de l'île d’avoir pratiqué l’euthanasie à l’hôpital, ce qui expliquerait, selon eux, la vague meurtrière de coronavirus.
Il y a aussi cet appel à la déportation du préfet de Guadeloupe, et puis, il y a une journaliste locale, qui a simplement voulu faire passer un message en créole la radio RCI devant l’interminable liste des avis d’obsèques. Une liste égrenée pendant 2h avec 137 noms qui lui a valu un déferlement de haine.
"Il était important pour moi de faire passer ce message bienveillant, dit-elle, de dire aux gens de se protéger. Je n’ai rien dit de mal, je n’ai pas dit que j’étais pro-vaccin ou anti-vaccin. Le message que j’ai fait passer a circulé énormément sur les réseaux sociaux et le lendemain matin, j’ai été insultée, traitée de tous les noms, j’ai reçu des menaces de mort, j’ai pris ça en pleine figure. Suite à cela, j’ai porté plainte", déplore la jeune femme.
Pour rappel, le confinement en Guadeloupe, prévu jusqu'à ce dimanche 19 septembre sera prolongé mais allégé, a annoncé le préfet, qui n'a pas donné de calendrier précis de déconfinement, celui-ci dépendant "du niveau de certains indicateurs".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte