La réforme des retraites était examinée en commission au Sénat ce mardi après-midi, mais c'est la semaine prochaine que la contestation s'annonce la plus virulente. Une nouvelle mobilisation syndicale contre la réforme est prévue le 7 mars, avec cette fois un appel à la grève reconductible, notamment dans les transports. Tous les syndicats de la SNCF appellent désormais à une grève reconductible à partir du 7 mars.
Il faut s'attendre à plusieurs jours de trafic des trains perturbés. La CFDT a indiqué lundi rejoindre la CGT des cheminots, SUD-Rail et l'UNSA ferroviaire dans cette grève qui va s'inscrire dans la durée. La CFDT fait le choix de l'unité syndicale, comme depuis le début de la mobilisation, pour peser au maximum tout au long des débats au Sénat et essayer de faire reculer le gouvernement sur la réforme. À la RATP, dans les transports parisiens, là aussi, tous les syndicats ont opté pour la grève reconductible, plusieurs jours de perturbations sont à prévoir dans le métro.
Il y a d'autres secteurs dans lesquels la CGT voudrait que la grève soit reconduite de jour en jour : dans la chimie, l'énergie, les ports, les docks, le ramassage des ordures... Il y aura de toute façon deux journées au moins de forte mobilisation : le 7 mars, où l'objectif de l'intersyndicale est de mettre la France à l'arrêt, pas seulement les transports, mais aussi les usines, les commerces, les écoles, les chantiers. Et le lendemain, 8 mars, qui est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, l'intersyndicale veut "dénoncer partout l'injustice que représente cette réforme des retraites envers les femmes".