"Quand on n’est plus là, toute la ville s’effondre." Neuf jours après le début de la grève des éboueurs contre la réforme des retraites, l'un d'entre eux a pris la parole sur Twitter pour défendre sa profession.
En légende d'une photo montrant les déchets qui s'accumulent dans les rues de la capitale - on compte 7 000 tonnes ce mardi 14 mars au soir -, l'agent du service public écrit : "Vous ne nous voyez jamais, mais quand on n’est plus là, toute la ville s’effondre. On croule sous les critiques parce que la ville est une déchèterie."
"Quand on nous aura dégoûté du métier à force d’être pénalisé, allez chercher ces mêmes bureaucrates pour nous remplacer", poursuit-il. Un tweet qui, au contraire de ceux s'apparentant à de la récupération politique, a reçu un très large soutien de la part des internautes. Tous saluent le combat de "ces travailleurs indispensables au quotidien".
Les éboueurs de Paris sont en grève depuis le lundi 6 mars pour protester contre la réforme des retraites. Nombre d'entre eux sont employés par la collectivité et bénéficie donc du statut de fonctionnaire. Mais, si actuellement, ils peuvent partir à la retraite à 57 ans en raison de la pénibilité de leur travail, la réforme des retraites va repousser leur âge de départ à 59 ans.
Une mesure que les ripeurs estiment injuste. Et pour cause, dans un communiqué, la CGT FTDNEEA assure que "la grande majorité des personnels de la direction de la propreté et de l'eau a une espérance de vie de 12 à 17 ans de moins que l'ensemble des salariés".
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